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vendredi, mars 29, 2024
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    Coupé décalé : Safarel Obiang, après le  »tchintchin » et le  »goumouli », il se retrouve face à la polémique religieuse avec la  »danse de la prière » !

    Il y’a des sujets très sensibles qui, lorsqu’on s’y intéresse, il y’a de fortes chances d’y laisser des plumes. De ces sujets là, la religion est en première ligne. Source de tant de débats, de polémiques, d’interprétations. La religion régit, fait et défait le monde. Elle est à la base de bien de règlements de crises et de tant de conflits aussi. Un grand artiste africain en l’occurrence, Alpha Blondy disait :  »Le conflit israélo-palestinien est spirituel et ce n’est que spirituellement qu’il faille le régler ». Tout ce qui a trait à la religion ne doit être et ne peut être abordé avec légèreté. Safarel Obiang, jeune artiste coupé décalé qui enchaîne les succès se retrouve en effet, à son corps défendant face à la polémique religieuse. Au delà de toute autre explication, l’artiste coupé décalé a fait volte face.

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    Safarel Obiang sursoit à la danse de la prière

    Bonne ou mauvaise initiative ? Pour Safarel Obiang, au départ,  »la danse de la prière » était une exhortation à la prière bien évidemment. Mais mal lui en a pris. Face à la polémique, il a décidé de surseoir à son projet et lancer un concept nouveau, le  »woyo woyo ». Ceux qui reprochent à Safarel Obiang sa légèreté avancent que la prière a ses temples dédiés, soit à l’église, dans les mosquées , synagogues et autres. Pour eux, quelle serait cette autre manière d’exhorter à la prière à travers les  »roukaskas » (roulades artistiques) et surtout dans les boites de nuit ? La pilule passe mal et l’excuse ne se fait même pas entendre.

    Ayant compris que son inspiration a été de mauvais goût, pour Safarel qui aura enchaîné les succès avec  »tchintchin » et le  »goumouli », la nouvelle trouvaille a été de revenir à quelque chose de beaucoup plus simple. La danse du  »woyo woyo », dans l’argot ivoirien, la danse du  »taxi ou de la voiture ».

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    A propos de la  »danse de la voiture », c’est qu’elle n’est pas nouvelle, d’autant plus qu’elle aura été promue pendant de longues années par un artiste coupé décalé non moins connu du nom de Lass Mao. Le trop plein de polémique ? Manque d’inspiration ? Et si Safarel Obiang faisait une pause ?

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