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    Grave nouveau rapport d’Amnesty contre le pouvoir Ouattara en Côte d’Ivoire

    Amnesty International a livré ce vendredi 26 mars 2021, son nouveau rapport sur les détentions en Côte d’Ivoire et sur le pouvoir Ouattara.

    En Côte d’Ivoire, des centaines de personnes languissent derrière les barreaux dans des conditions déplorables après avoir été arrêtées lors des épisodes de violence et des manifestations qui ont eu lieu l’an dernier dans le contexte électoral, et nombre d’entre elles, en détention provisoire, ne peuvent pas consulter aisément un avocat, a déclaré Amnesty International le 26 mars 2021.

    Lors d’une mission dans ce pays le mois dernier, l’organisation a interrogé 52 personnes, dont d’anciens détenu·e·s, des familles de détenu·e, des avocat·e·s, des victimes de violence et des militant·e·s. L’équipe de recherche s’est entretenue avec les autorités afin d’évaluer les mesures judiciaires prises à la suite des manifestations et des violences qui s’étaient déroulées entre août et novembre 2020, dans le contexte de l’élection présidentielle d’octobre.

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    Allégations de torture

    Six personnes auraient été contraintes de reconnaitre les accusations portées contre elles après avoir été soumises à des actes de torture ou d’autres mauvais traitements.

    Un homme arrêté le 31 octobre 2020 a passé près d’un mois à la Direction de la surveillance du territoire (DST), où cinq autres personnes et lui-même auraient été torturés au moyen de câbles électriques et de pistolets paralysants. Ils auraient ensuite reçu des coups de machettes, avant de signer une déclaration qu’ils n’ont pas été autorisés à lire. Ils ont été transférés tous les six à la MACA.

    En novembre, un dirigeant de la section jeunesse d’un parti d’opposition a été arrêté, menotté et emmené à la DST, où il aurait été battu, notamment roué de coups de poing, avant d’être inculpé de huit chefs, y compris de trouble à l’ordre public et de conspiration contre l’État.

    Un autre homme, arrêté le 18 octobre, a passé six jours à la DST, où il aurait été battu au moyen de machettes et de câbles électriques.

    « Les autorités ivoiriennes doivent ouvrir immédiatement des enquêtes indépendantes, impartiales et approfondies sur les allégations selon lesquelles des personnes auraient été torturées et menacées en détention », a déclaré Michèle Eken.

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