Connu pour un artiste qui parle peu, le génie de kpalèzo, le professeur awôlôwô, Meiway, créateur du zoblazo, n’en demeure pas un artiste très engagé. La preuve, au fort de la crise ivoirienne en 2011, il avait rejoint le RHDP, dont les leaders politiques étaient retranchés au Golf Hôtel. Avec les dissensions qui ont cours en ce moment au sein de sa famille politique, le natif de Bassam semble avoir choisi son camp. Et ce, au vu de ses dernières sorties publiques.
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Le ministre de la production animale, Kobenan Kouassi Adjoumani qui a été l’un des premiers hommes politiques à porter le tocsin au PDCI est dans son viseur. Pour stigmatiser son comportement qu’il trouve comme celui d’une personne instable, il s’est souvenu de la traduction du nom Adjoumani en appolo. Lors du concert dénommé »bonne année 2019 » à Marcory, il a pratiquement attaqué le ministre de la République devant un public médusé en ces termes : »En Appolo, Adjoumani veut dire prostitué. S’il y’a des Appolo dans la foule, ils peuvent attester de ce que je dis ».
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Un Meiway direct et engagé
Lors de la nuit des Ebony en novembre dernier, après les municipales qui avaient vu la cour royale prise à partie, Meiway avait déclaré que la ville de Grand Bassam n’avait plus de roi. Lors de ce concert de début d’année qu’il a donné dans la commune de Marcory , il a eu aussi à se prononcer sur l’imbroglio total qui a cours à Bassam suite aux élections municipales qui ont été reprises : »Bientôt, je donnerai un concert avec le vrai maire de Bassam », a-t-il dit.
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Quant à la situation politique trouble qui prévaut en ce moment en Côte d’Ivoire, Meiway a un mot : »Nous allons prier contre tous les ennemis de la Côte d’Ivoire. Nous sommes en 2019 et 2020, c’est dans 1 an et 6 mois. Personne ne sait s’il verra 2020. Beaucoup ont des intentions politiques pour être président ou ministre alors que nous savons que Dieu est au-dessus de nous tous, sans exception, et que c’est lui qui décide de tout ».