Le réalisateur Tony Rodriguez se prononce sur la rupture du groupe Kiff No Beat et son ancien maison de production, Universal.
Entre Kiff No Beat et Universal il a du avoir incompréhension. Je ne sais pas ce que KNB attendait d’autre d’Universal que la maison Prod n’a pas fait.
S’ils ont cru qu’ils allaient conquérir la France avec ce rap là, alors ils rêvaient trop gros ou on leur a menti. Qualitativement je trouve que le Rap ivoirien s’appauvrit.
Les textes sont pas ouf, et là encore je parle de ce qu’on peut appeler des « textes ».Le public ivoirien est très difficile. Il y a presque un complexe, on adule tout ce qui vient de l’extérieur et on massacre nos propres artistes.
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Les artistes ivoiriens sont très bons et explosent à l’étranger mais chez nous on cherche toujours à les descendre. Il y a pleins d’artistes africains qui ont eu leur succès parce qu’ils ont été validés par le public ivoirien, cela prouve qu’on a une force, un pouvoir. Il faut donc mettre cette influence au service de nos propres artistes. »