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    VBG : La Ligue soulage 50 femmes survivantes de violences

    Victimes de violences physique, morale ou psychologique, 50 femmes survivantes viennent de bénéficier d’une assistance tout azimut de La Ligue soutenue par ses partenaires institutionnels et structurels dont le CNDH et EngenderHealth.

    La Ligue Ivoirienne des Droits des femmes (La Ligue), en collaboration avec l’ONG internationale EngenderHealth, a organisé le samedi 6 juin 2020 à l’Espace Seedspace sis à Marcory Zone 4, une action sociale dénommée : La Ligue à cœur ouvert : pour qu’elles ne soient plus jamais seules.

    Au cours de cette activité, les 50 femmes survivantes de violences venues de divers horizons ont bénéficié de consultations juridiques et psychologiques gratuites en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières. De plus, elles ont eu droit à une formation en méthodes de contraception et de services de santé sexuelle et reproductive assurée par EngenderHealth et PSI Côte d’Ivoire. Pour faire face à la crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19, ces femmes victimes de violences, ont reçu des kits contenant des vivres et non vivres et du matériel de protection.  

    50 FEMMES SURVIVANTES DE VIOLENCES

    A cette occasion, La Ligue a condamné, comme moyen de résolution, l’inaction ou l’intimidation des pouvoirs publics et fustigé le règlement à l’amiable des cas de violation flagrante des droits des filles et des femmes survivantes aux pires formes de violences.

    Pour Meganne Ceday Boho, présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, cette résolution met clairement en péril la dignité et la survie des filles et des femmes victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes.

    C’est pourquoi, en collaboration avec  ses associations sœurs comme l’ONG Overcome, WeForHer, l’ALFEC, Manowach, etc, La Ligue entend ‘’agir’’ avec fermeté sur tous les terrains où les femmes souffriront de discrimination, de violence et de manquement à leur dignité’. Car, dira Méganne Boho, elles ne seront plus jamais seules.

    Pour Mme Nènè Fofana Cissé, présidente du Comité Exécutif, Représentante régionale Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONG EngenderHealth, les femmes victimes de violences sont plus que des ‘‘survivantes’’: ‘’Vous êtes des exemples’’, a-t-elle indiqué. Et de les rassurer du soutien de son organisation qui travaille à leur ‘’plein épanouissement’’ à travers la formation.

    Pour sa part, la vice-présidente du Conseil Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Dr Marie-Paule Kodjo, a félicité les organisateurs de cette action sociale. ‘’Ces violences faites aux femmes représentent une gangrène pour notre société. Car, le bien-être des femmes est un pilier de l’équilibre de notre société, étant donné la place importante qu’elles y occupent’’ a-t-elle fait savoir.  »Lutter contre ces violences en cherchant à punir les auteurs est un acte indispensable. Mesdames, votre force et votre courage sont salutaires », a poursuivi Dr Kodjo, également présidente de la Coordination des Femmes de Côte d’Ivoire pour les Elections et la Reconstruction Post Crise (COFEMCI- REPC). Non sans inviter les acteurs à accentuer la prévention et bannir les stéréotypes dès le bas âge.

    Enfin, Mme Diabaté Amy Fofana, du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a encouragé l’initiative de La Ligue, puis présenté les missions du Comité national de lutte contre les violences basées sur le genre. Avant de catégoriser ces violences en six points : le viol, l’agression physique, l’agression psychologique, la maltraitance physique, le mariage forcé et les délits d’opportunités de ressources.

    Par ailleurs, plusieurs témoignages poignants des femmes survivantes issues de l’ONG Femme en Action de Mme Irad Gbazalé et du père d’une fillette victime de viol, ont été entendus.

    Née sur les réseaux sociaux, il y a quelques années, La Ligue, présente aujourd’hui dans plusieurs pays africains mais également en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, entend jouer un rôle-clé dans la mise en place d’une chaine de confiance entre la société et les femmes victimes de violence dans le but de briser le silence et protéger leurs droits.

    Notons qu’en matière d’indicateurs internationaux d’équité entre les sexes, la Côte-d’Ivoire est classée 152è pays sur 155 par les Nations-Unies et 43è pays africain sur 56 par la Banque africaine de développement (BAD).

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