David Tayorault, la star ivoirienne du zouglou, a fait des révélations étonnantes concernant les Zouglou Makers, le groupe qu’il a produit à ses débuts.
Dans une publication sur sa page Facebook, Tayorault accuse les membres du groupe d’avoir plagié son travail sur les deux albums qu’il a produits pour eux, « Djamo Djamo » et « On s’envole ».
« J’ai mis presque 6 ans à réaliser l’album Djamo Djamo », écrit Tayorault. « Au départ, je produisais mon filleul Jean Roger pour qui, il était temps de changer de statut après tant d’années passées à rendre service et à chanter derrière d’autres artistes. »
« Au vu de leurs performances tous les week-ends, je décide de changer de plan », poursuit Tayorault. « Et si on enregistrait un album avec tout le groupe en live, ce serait une première dans l’univers ‘Zougloutique’. »
« L’idée a enchanté tout le monde et nous nous sommes mis au travail », explique Tayorault. « Presque 6 ans de travail acharné pour aboutir à un résultat exceptionnel. Chaque titre de cet album est un hit. »
« En cours de route, je cède ma part de la production pour que les garçons soient propriétaires de leur chose », ajoute Tayorault.
« Vient le temps d’enregistrer le deuxième album ‘On s’envole' », poursuit Tayorault. « Les instrumentistes du groupe assurent 90% des arrangements musicaux et je réalise quand même deux morceaux dont celui qui donne son nom à l’album. »
« Nous nous sommes réuni à huit, les sept membres du groupe et moi pour faire les déclarations au Burida », explique Tayorault.
« Y a deux mois, en faisant le point des déclarations d’oeuvres à la Sacem, je constate avec stupéfaction et dégoût un énorme tripatouillage dans le dossier de déclaration des deux albums », accuse Tayorault.
« Stephen Djirabou, Kayou Hervé, Willy Gavarra, Etienne, Samuel Alui, Mike Babatchè (Jean Roger n’étant plus là, je ne peux pas l’interroger) », s’adresse Tayorault aux membres du groupe. « Venez m’expliquer par quelle magie mon nom a disparu des déclaration des deux albums à la Sacem et qu’un intrus qui n’a aucunement participé aux enregistrements ni écrit une seule virgule des oeuvres que j’ai réalisé se retrouve comme auteur. »
« Je vous attends patiemment parce que cette affaire ne restera pas comme ça et j’irai jusqu’au bout par tous les moyens pour récupérer mes droits », prévient Tayorault.
« Je ressens une profonde trahison de votre part, une grande tristesse, de la méchanceté gratuite envers la personne qui a cru en vous et vous a permis d’être à la lumière », conclut Tayorault.
Les Zouglou Makers n’ont pas encore réagi à ces accusations.