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    Centrafrique: l’Armée reprend le contrôle de Bossangoa, fief de Bozizé

    L’armée de Centrafrique a repris ce mercredi 24 février 2021, le contrôle de la ville Bossangoa, fief de l’ex-président François Bozizé.

    « Je salue la prise de la ville de Bossangoa par nos forces et les alliés ce jour », une ville située à 280 km au nord de Bangui, a affirmé sur sa page Facebook le Premier ministre Firmin Ngrebada. Les autorités centrafricaines désignent généralement comme « forces alliées » des militaires rwandais et des paramilitaires russes.

    « Il y a eu de la résistance, mais cette résistance a été brisée, les ennemis sont en fuite. Des combats sont encore en cours », a déclaré un haut responsable du gouvernement sous couvert d’anonymat.

    Depuis janvier, les forces pro-gouvernementales mènent une reconquête du territoire national, occupé aux deux tiers par des groupes armées depuis le début de la guerre civile il y a huit ans. Mi-décembre, six des plus puissants d’entre eux se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) puis ont lancé une offensive dans le but de renverser le président Faustin Archange Touadéra.

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    Le 17 février, la primature avait annoncé la « libération totale » de Bambari, la cinquième ville de Centrafrique, située dans le centre du pays à 380 km de Bangui, et la capture de « nombreux prisonniers », au terme de violents combats, qui ont fait au moins 36 blessés selon l’ONG Médecins sans frontières.

    Trois jours plus tard, le Premier ministre avait annoncé la prise d’Ippy, une bourgade située au nord-est de Bambari, à 475km de la capitale.

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    L’ancien président François Bozizé, est accusé par le gouvernement et l’ONU de « tentative de coup d’Etat » à la tête de ces groupes rebelles qui souhaitaient empêcher la tenue des élections présidentielle et législatives fin décembre. Il avait démenti tout en apportant son soutien à la CPC. Le 4 janvier, une enquête a été ouverte à son encontre notamment pour « rébellion ».

    Le président Touadéra a été réélu à l’issue d’un premier tour contesté, où moins d’un électeur sur deux a pu se rendre aux urnes en raison des violences des groupes armés.

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