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    Assalé Tiémoko candidat aux législatives ivoiriennes de 2021

    Pour les législatives ivoiriennes de 2021, Assalé Tiémoko a décidé ce 6 janvier de se porter candidat à Tiassalé.

    D’octobre 2011 à décembre 2016, j’ai passé cinq années de ma vie, à dénoncer à travers mon journal, « L’Éléphant Déchaîné », la corruption, les vols de deniers publics, les marchés de gré à gré déguisés en appels d’offres,, les abus d’autorité, les dysfonctionnements de notre service public de la justice, le racket organisé dans l’école de la République et notamment autour des COGES, etc.

    Devant l’absence totale de changement et de réactions officielles après la révélation de chaque scandale qui ailleurs aurait entraîné, sous la pression de l’opinion nationale, des démissions en chaîne, devant l’absence de prise de conscience collective sur les maux célébrés qui empoisonnent l’évolution du pays, en décembre 2016, j’ai décidé de prolonger mon combat de journaliste engagé pour mon pays et non pour un clan politique, par un combat citoyen sur le terrain, histoire d’essayer d’influencer autrement et un peu, la conscience de ce pays afin d’aboutir à une certaine prise de conscience et d’amener, par des actions décisives tirées de réflexions prospectives, les autorités gouvernementales, à agir au bénéfice du plus grand nombre.

    En décembre 2016 donc, je me suis présenté aux élections législatives, à titre indépendant, pour la circonscription de Tiassalé-Morokro et j’ai affronté cinq autres candidats dont ceux du RHDP, du FPI tendance Affi N’guessan et d’autres indépendants apparentés… Au terme de cette première participation à une élection politique, je suis arrivé en 2e position avec seulement 16 voix de moins par rapport au candidat déclaré élu (RHDP). »Je ne pers jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

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    Au cous de cette élection, j’avais beaucoup appris et je savais qu’à l’élection suivante, quelle soit législative ou municipale, je sortirais vainqueur. Et ce fut le cas aux municipales de 2018 où la liste que je conduisais (Nouvelle vision pour Tiassalé), est arrivée largement en tête avec plus de 1400 voix de différence devant les candidats du RHDP (maire sortant) et du PDCI et quatre autres candidats.

    « Le 7 janvier 2019, j’ai pris officiellement fonction en qualité de maire de la commune de Tiassalé et, depuis ce jour, je me suis mis exclusivement au service de ma commune et de ses populations. J’ai déménagé d’Abidjan pour m’installer dans ma commune afin d’y vivre au quotidien, les mêmes réalités que les populations tant dans la zone urbaine que dans la zone rurale.

    Depuis le 7 janvier 2019, sauf déplacement hors du pays où repos maladie, je passe 5 jours sur 7 dans ma commune et les deux autres jours sont consacrés à mon épouse et mes enfants, à Abidjan. J’ai confié la gestion au quotidien du journal « L’Éléphant Déchaîné » , aux jeunes journalistes que j’ai formés et je nevvais à la rédaction du journal que une à deux fois par mois.

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    C’est dire si je me consacre à tenir les engagements que j’ai pris vis à vis des populations de Tiassalé. En deux ans dans 24 heures, mon équipe municipale et moi, n’avons pas encore fait grand’chose mais nous avons apporté, par notre imagination, par notre travail, par notre solidarité , par notre amour et notre engagement pour les populations et pour la ville, un peu de changement à Tiassalé. Par notre présence au quotidien sous la pluie et le soleil, sur le terrain, plutôt que dans l’air conditionné des bureaux, par notre présence aux côtés des populations (le maire central et les quatre adjoints au maire vivent en permanence dans la commune) , nous avons construit dans notre ville, une nouvelle perception de la politique mise exclusivement au service du bien-être des populations, de la politique mise au service de la transformation de la société, de la politique mise au service de la vie et non de la mort.

    Deux semaines avant la présidentielle du 31 octobre, deux semaines après la présidentielle, aucun maire n’est sorti de la commune. Nous sommes restés auprès de nos populations, nous avons multiplié les réunions, nous avons travaillé sur le système de lutte contre les rumeurs fabriquées qui ailleurs ont causé tant de dégâts et, au final, ensemble avec toutes les populations quel que soit leur bord politique, avec les autorités préfectorales, nous avons préservé notre commune de toute violence. C’est cela, une autre traduction de notre engagement à faire la politique autrement.

    C’est, également, de cet engagement au service des populations que nous est venue l’idée de nous attaquer au problème des COGES dans notre commune et de trouver une solution originale qui puisse ramener la sérénité dans l’école de la République sur notre territoire communal. Aujourd’hui, la solution proposée par la mairie de Tiassalé au problème des COGES, a été nationalisée par le chef de l’Etat, depuis le 14 décembre 2020.

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    Par conséquent, nous pouvons affirmer à Tiassalé, que notre élection à la tête de la mairie à été utile, non seulement aux populations de Tiassalé, mais à l’ensemble des populations Ivoiriennes vivant sur toute l’étendue du territoire national. »Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».En 2016, j’ai échoué de justesse dans mon projet d’aller au parlement pour prolonger le combat mené avec mon journal.

    Ce que nous venons de faire avec l’affaire des COGES me conforte définitivement dans l’idée que mon engagement dans la politique pour la vie, peut apporter beaucoup aux populations de Tiassalé et à l’ensemble des Ivoiriens. Aussi, après en avoir discuté avec mon équipe municipale pour m’assurer de leur soutien honnête qui ne m’a jamais fait défaut , après avoir fait le tour de l’ensemble des villages et campements des sous-préfectures de Tiassalé et de Morokro, de l’ensemble des 16 quartiers de la ville de Tiassalé, j’ai décidé de me porter candidat aux élections législatives du 6 mars 2021.

    A titre indépendant. Je veux aller au parlement, non pas pour y plastronner avec une écharpe aux couleurs nationales sans connaître les responsabilités profondes qui y sont attachées, ou pour voter sans comprendre pourquoi, mais pour y poursuivre le combat que je mène depuis 2007 et qui m’a déjà coûté 12 mois de privation de liberté à la MACA.

    Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps et je sais comment fonctionne notre parlement pris en otage par des députés politisés au service exclusif de clans politiques depuis des décennies, mais j’ai une pleine idée de ce que je veux aller y faire si les populations de Tiassalé-Morokro, me jugent digne de porter au parlement leurs inquietudes pour l’avenir de leurs enfants, pour leur propre avenir et pour celui de leur pays.

    J’irai donc au parlement, en cas de victoire, avec dans la tête un combat essentiel à mener. Ce combat sera sous la forme d’une proposition de loi dite « loi de l’égalité citoyenne ». Cette loi permettra de donner à tous les enfants de ce pays, les mêmes chances d’accès aux emplois publics, à l’éducation normative et citoyenne et créera plus de responsabilité dans l’usage des ressources publiques. Elle comprendra dans ses déclinaisons (rédaction en cours par des experts) :

    – la suppression de tous les frais de concours organisés par l’Etat ou ses démembrements.

    -l’organisation des concours pour le recrutement des enseignants, par région en fonction des déficits.

    -la création de zones d’éducation prioritaire ainsi que cela se fait ailleurs.

    -l’intégration, dans les jury des concours publics, d’un représentant du parlement, d’un représentant des collectivités territoriales, d’un représentant de la chambre des rois et chefs coutumiers, d’un représentant de la société civile, d’un représentant des confessions religieuses.

    -le retour du service militaire obligatoire et de l’éducation citoyenne par région pour tous les enfants ayant atteint 18 ans.

    -l’interdiction de l’utilisation des véhicules administratifs les week-ends et jours fériés sauf dérogation spéciale ou preuve d’un déplacement au bénéfice de la communauté.-l’ obligation pour les partis politiques bénéficiant de financement public, non seulement de rendre compte de l’usage de cet argent mais aussi de consacrer 20 à 30% de cet argent à la formation à l’esprit démocratique, de leurs militants ou responsables locaux, sous peine de suspension de ce financement.

    -la création, (pour contrôler tout ça), d’une Haute Autorité à l’Egalité Citoyenne.

    Oui, je sais, on me traitera de fou, comme on me l’a dit aussi, au début, pour les frais COGES, mais comme le dit un slogan de « APPLE » daté de 1997, « seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ».

    Parce que je ne vois pas quel intérêt, un député élu par les populations, peut avoir, quel que soit son bord politique, à s’opposer à une proposition de loi qui fera du bien au pays et à l’ensemble de ses enfants.

    C’est un autre combat qui commence. Il se fera au parlement mais surtout en dehors du parlement, sur le terrain, auprès des populations qui élisent les députés. Et nous gagnerons ce combat, peu importe le temps qu’il prendra. Allons donc au parlement…car ma vision pour mon pays est claire et mon engagement pour les populations est net.

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